Camp gaz OFAJ à Bitterfeld

Du 7 au 15 août 2004

Rendez-vous à Paris pour 15 (sur 17) d’entre nous, répartis sur 4 appartements :

• Jean d’Antras : Amélie, Olivier, Christophe, Marion, Sébastien, Laurent.
• Chez Mamie Geneviève (merci Agathe) : Sylvine, Emilie et Jean-Phi.
• Chez Capucine et Adrien : Thomas (et la famille).
• Chez Dalila : Renaud.

Moyenne de sommeil : 1h30

Chez Jean : première difficulté : arriver chez Jean

Amélie et Sébastien (“anciens OBS”) n’ont définitivement pas le compas dans l’œil. Après quelques heures de train, ils se retrouvent face à face chacun pensant arriver chez Jean…

Deuxième difficulté : dormir, alors que Jean répare ses lunettes au gaffeur…

Chez Mamie Geneviève : Première “Impossibilité” : Arriver, monter à la capitale… et être à l’heure.

Deuxième difficulté : entrer la remorque dans le garage de mamie.

Troisième difficulté : Sylvine joue dans la catégorie des “anciens OBS”.

Chez Adrien et Capucine : première difficulté : se retrouver hôte seul dans la maison…

Deuxième difficulté : s’intégrer dans la famille Terrin.

Troisième difficulté : ne pas dormir…

Chez Renaud : première et dernière difficulté : quitter son amoureuse.

Rendez-vous pour tout ce monde à 5h00 du matin à l’aéroport.

Encore des difficultés : pas si sûr d’atteindre l’avion…

• Trouver le terminal.
• Trouver le café.
• Trouver la carte d’identité dans le fond de sa valise (bravo Sébastien, on a eu chaud !). Le permis de conduire n’est pas encore valable…
• Oublier son largueur dans son sac à main (réouverture de l’enregistrement 5 min avant le décollage, pour embarquer le largueur dans la soute – merci Olive pour le sac).
• Oublier sa carte d’identité dans le sac enregistré (Heureusement, Thomas n’a pas une tête de terroriste et a la permission de rentrer dans l’avion – merci l’espace Schengen).

Arrivée à Berlin avec un atterrissage légèrement brutal (un peu dur pour un baptême !)

Volker nous attendait à la sortie de l’aéroport pour un voyage en train entrecoupé de grosse sieste, lecture, bronzage, tarot et UNO improvisés sur le quai de la gare.

A 12h, arrivée (enfin !) au BALLONPLATZ pour un premier contact avec la nourriture locale : WURTZ et petits pains !

Fred le luxembourgeois nous rejoint.

17h : arrivée au camping pour un atelier montage de tentes. Pas question de parler des gagnants quand on ne part pas avec les mêmes chances !
Stéphanie nous rejoint après la bataille, juste pour l’apéro !

Début de soirée : déballage des spécialités locales.

Les français sont très liquides !

• Fouasse aveyronnaise
• Miel du Quercy
• Terrine de canard au Roquefort
• Saucisson aveyronnais

• Terrine de sanglier
• Saucisson
• Saint Joseph blanc
• Côtes du Rhône rosé

• Château Magence 2001 blanc
• Château Magence 1998 rouge
• Château Magence 1998 rouge élevé en barrique

• Cognac
• Pineau rouge
• Pineau blanc

• Crottin de Chavignol
• Pralines
• Sancerre 1999

• Muscadet
• Berlingots
• P’tits beurres nantais
• Terrine de St Jacques au Muscadet et sel de Guérande

• Croquants aux amandes lozériens
• Tapenades noire et verte

• Pastis 51

• Babeluttes

• Génépi
• Vin d’orange

• Pâté et terrine

• Cake amande coco.

Toutes ces spécialités furent appréciées par tous et durèrent toute la nuit !

Réveil un peu mouvementé pour ceux qui se trouvaient dans la tente “la plus vite montée” !

Quelle idée de prendre le lit de Volker ! Hein Fred !
10h : départ pour Ferropolis pour faire le tour des « monstres de fer » siégeant autour de l’arène.
Stoppée en 1991, cette mine de charbon avait fonctionné pendant 30 ans.
Certaines machines on parcouru jusqu’à 200 km pour arriver à bon port.

12h30 : arrivée à la Tour du Lac.

Quoi de plus drôle de voir des pilotes devenir pâles arrivés en haut de la tour hélicoïdale.

La montée ne fut rien face à la descente avec une vue directe sur les alentours derrière un simple grillage !

14h : premier repas chaud au restaurant du camping : goulasch, petits pois salade (menu typique ?)

Premier après-midi comatage au camping.Nota : Eh oui ! J’ai failli oublier le plus important : le premier contact théorique avec les ballons à gaz !
Merci Olivier pour avoir pris des notes !

Enveloppe : grammage 180 à 220 g/m2
Tissu de polyamide 3M enduit de :

• Sur sa face interne : revêtement graphité = protection contre les phénomènes d’électricité statique
• Sur sa face externe : butyl-caoutchouc

Rq : Frères Leys = tissu de polyesther
Assemblage des fuseaux : collage
Coût à l’achat neuf d’un 1000 m3 = 50000 €
Coût du gaz (hydrogène) = 0,17 € par m3 à Bitterfeld, 600 € pour 1000 m3 à Stuttgart, 12000 F HT pour 700 m3 en France !

Statistiques allemandes : 1 accident pour 2600 vols en montgolfière
1 accident pour 100 vols en ballon à gaz !

1 m3 d’air pèse 1,3 kg à 0°C et 1 atm
donc un ballon de 1000m3 déplace 1,3t d’air
1 m3 d’H2 pèse 100g, et 1 m3 d’He 200g
donc l’H2 soulève environ 9% de charge en plus que l’He…

On considère l’atmosphère comme homogène et linéaire entre 0 et 8OOO m :
Alléger le ballon de 1% de son poids, soit 13 kg, le fait monter de 1% de 8000 m, soit 80 m.
Rq : à 5500 m, le ballon pèse 2 fois moins lourd : 650 kg
En descente, le ballon perd du volume : le gaz qu’il contient se contracte.
En théorie, si la température est constante, un ballon qui n’est pas plein monte ou descend à vitesse constante (PV=nRT=cte).
Or en pratique, la température a une grande influence :
Dans une inversion, le ballon ralentit (descente vers de l’air froid ou montée vers de l’air chaud). Inversement, si le ballon descend vers de l’air chaud ou monte vers de l’air froid, sa vitesse verticale augmentera.
Différence de masse par rapport à l’équilibre :Différence de masse = facteur multiplicatif x (vitesse en m/s)²
Pour un ballon à air chaud de 3000 m3 : facteur multiplicatif = 7
Exemple : à 1 m/s : 7×12 = 7 kg
à 2 m/s : 7×22 = 28 kg Pour un ballon à gaz de 1000 m3 : facteur multiplicatif = 3,8
Le guide rope mesure 60 m et pèse entre 15-16 kg et 34 kg
Sacs de sable : 10 à environ 20 (18-22) kg.

Temps de réaction : jusqu’à 3 minutes
Exemple illustrant l’inertie :
Si le ballon est en descente (quelle que soit sa vitesse de chute, en première approximation), si on déleste le ballon de la quantité juste suffisante pour obtenir l’équilibre à l’altitude à laquelle on se trouve, le ballon chute 80 m sous ce niveau d’équilibre.

Si on déleste deux fois la quantité nécessaire pour atteindre l’équilibre, la chute se poursuit 20 m sous le niveau d’équilibre.

Contraction du ballon au refroidissement / Perte d’H2 au réchauffage
Quand le soleil chauffe le gaz de 1°C, on perd 1/273 ~ 0,04% de gaz.
Quand le ballon se refroidit de 1°C, on perd de même ~ 0,04% de volume.
Dans la nuit Tballon < Textérieure (rayonnement)

Mélange détonnant H2 : 4-90% dans l’air

• Au gonflement, pas de risque d’explosion en théorie ;
• Au dégonflage, il existe un risque théorique

19h30 Briefing pour vol en montgolfières
Ballons Altenburger, OFAJ et Schroeder
Altenburger : Bernd (Pilote), Jean, Jean-Phi et Thomas
OFAJ : Sébastien, Stéphanie, Volker (Pilote) et Jessi
Schroeder : Amélie, Marion et Capucine (Pilote)

Dur retrouving pour l’équipe Schroeder :
Par excès de zèle, la récup’ s’est retrouvée au pied de l’usine Bayer à proximité du ballon Altenburger ! qui a effectué un atterrissage sur la nationale provoquant l’arrêt de la circulation le temps de déplacer la toile sur la piste cyclable.

Marche arrière : 10 km plus tôt on retrouve le ballon et ses passagères après 22h au milieu des moustiques et d’une forte odeur d’embrayage après une expédition sylvestre de Kristin, Séb, Stéphanie, Karin et Olivier.

De retour au camping, pas évident de faire un petit casse-croûte à la lampe torche.Beaucoup plus facile de faire une tomate après quelques verres de schnaps et des enfilades de bières… provoquant l’arrivée furibonde de notre concierge à vélo !

La soirée continua beaucoup plus calmement autour de quelques bières, Pineau des Charentes (rescapé de la soirée de bienvenue !).

Derniers couchés vers 3h…

Petit déjeuner avec nos amies les guêpes !
Départ prévu 10h pour aller voir les castors (BIBER).
Nous voici arrivés vers 11h à la réserve naturelle devant une cabane pour voir celle DU CASTOR.

Certains purent l’approcher de tellement près que les autres ne le virent qu’après que la guide le ou la (on ne sait pas vraiment et eux non plus d’ailleurs) sorte de sa cachette.

Visite de la maison de la réserve avec tous les animaux, provoquant toutes sortes de réactions :

Amélie découvre l’exploitation du courant de la rivière pour un bac.

Stéphanie, intriguée par un attroupement autour d’un aquarium, y découvre son animal… favori (au grand dam des oreilles de tous !)

14h : picnic autour d’un demi-poulet (ou coq) à l’ombre de arbres de Ballonplatz. Premier contact avec les ballons à gaz, avec la mise en place de deux modèles, un récent et un ancien avec filet (qui ne fut pas gonflé). Les explications du “Vieux gazier” Klaus n’eurent pas besoin de traduction ! Il savait se faire comprendre et pour le reste il y avait Claude !

Expédition à l’intérieur de l’enveloppe à la recherche des éventuels trous présents ! On n’y vit pas grand chose ce qui était plutôt bon signe !

Après la presse, le rangement du matériel, la partie de foot fut la bienvenue !

Tout comme la petite bataille d’eau !

Pause bière/glace en attendant que le tirage au sort pour la répartition des passagers du vol de nuit (Eh oui, nous y voilà !) se fasse !

Pour savoir qui volait en premier, un tirage au sort a été réalisé, déterminant ceux qui décollaient de nuit et assistaient au lever du soleil et ceux qui participeront à un atterrissage digne de ce nom !

Après dîner, exposition du programme de la nuit prochaine :

Réveil : 00h45
Départ pour le terrain de décollage : 01h15Début des préparatifs du vol : 02h00 Ballonplatz. & Révélation de la répartition des équipages :

Dur dur le réveil après une si courte nuit !
Et c’est parti pour BallonPlatz pour les préparatifs du vol. Chacun autour de “son ballon”, attentif aux faits et gestes de son pilote, à l’affût du coup de main à donner.

Préparatifs impressionnants autant par la durée que par le côté majestueux du remplissage. Présentation de deux approches différentes du remplissage des ballons :

Dans un premier temps la technique traditionnelle et sportive qui consiste à boucher la soupape par des volontaires désignés à genou qui rendent hermétique la soupape.
Une fois le ballon rempli au tiers, arrêt de l’arrivée d’hydrogène pour laisser le ballon se mettre debout, pour se faire les personnes à la soupape doivent se relever simultanément en faisant attention à ne pas se faire éjecter par ce ballon de façon à le laisser monter rapidement.
Une fois « debout », le remplissage peut continuer. Une fois le premier ballon gonflé, le remplissage du suivant peut continuer.

La seconde technique est celle recommandée par les instructeurs de la nouvelle génération. Elle consiste dans la limitation des risques lors du remplissage. Pour se faire le pilote applique un garrot au 2/3 de l’enveloppe empêchant l’hydrogène de se propager jusqu’à la soupape. De la même manière que la première méthode, le pilote stoppe le remplissage afin de faire monter son ballon puis reprendre le remplissage

Donc le remplissage continue avec ses bruits impressionnants et inquiétants des tuyaux d’alimentation (hydrogène) et de l’enveloppe réagissant simplement à l’arrivée du gaz.

Et voilà les 1000 m3 d’hydrogène sont contenus par l’enveloppe, le ballon a trouvé sa forme, son équilibre, retenu par ses 4 amarres.
Enfin prêt pour accueillir son lest et surtout ses passagers !
Le pilote finit les préparatifs et convie les passagers à bord.
Les ballons partent enfin l’un après l’autre en pleine nuit noire (4h15).

Bravo pour la récupération du dernier ballon dont la corde de soupape était restée accrochée à un des crochets d’amarrage. Un petit incident qui ne fit que retarder le départ grâce au sang froid de Klaus (à bord) et de Goetz (au sol).

En vol : impressionnant de voir les silhouettes des ballons dans le noir, avec les lumières de signalement.
Petit à petit le jour se lève, le soleil monte à l’horizon dans des nuances rose orangé ! Dur de l’expliquer, heureusement des photos ont été prises…Les sens se sont décuplés du fait d’être plus à l’écoute de l’environnement (absence de bruits « parasites » de l’aérostat).
Après quelques paliers et changements d’altitude, il est temps d’arroser ce baptême avec la bouteille de Saint Joseph ! Merci Jean-Phi !
Et voici l’heure du touch and go !

Repérage d’un chaume en approche, le pilote manie la corde de soupape et la pelle à sable de l’autre. Le ballon ralentit, se rapproche du sol, atterrit, la relève arrive au bout du champ et s’approche. Chacun son tour, les nouveaux arrivants prennent place et les précédents laissent leur place.
Partage des sensations des nouveaux baptisés avant le décollage. Et le vol peut continuer !
Découverte par les nouveaux passagers du réveil de la nature avec ses animaux (qui cette fois-ci ne s’enfuient pas à l’approche du ballon à cause des brûleurs !)

Démonstration de pilotage précis par Volker avec un radada sur les blés lors de l’approche, pour relever un chalenge d’Amélie et Renaud ! (Même pas cap’ ? Cap’ !)
Suivi d’un atterrissage en douceur sans guide rope pour éviter d’avoir à le ranger un fois déroulé !

Après-midi de récupération entre sieste et partage d’anecdote du vol de chacun !
Comme une récup’ qui a laissé filer son ballon le temps d’un café, sans voir la vitesse à laquelle il avançait ! Un atterrissage doux et un pilote joueur avec les courants du sol lui faisant faire des rebonds ! Utilisation du guide rope pour un Touch and Go sur un chemin, obligeant les premiers passagers à le replier (ou plutôt faire une pelote) avant que le ballon reparte pour la deuxième partie du vol.

Déjeuner rapide au camping suivi d’une sieste avant le repas du soir (deux heures après le déjeuner…).
Soirée détente devant les tentes : au programme bières, rigolades, tomate, le tout provoquant la venue de la concierge du camping !
Apparemment nous étions bruyants ! Etonnant !

Lever 01h45, en vue du 2nd vol de nuit pour ceux qui ont volé de jour la veille. Préparation de 2 ballons à gaz ainsi que de 2 montgolfières. Mise en place des ballon à gaz pilotés par Jurgen (ballon Linde) et Andreas (ballon Stuttgarter Hofbrau).

Décollage des ballons à 05h15 (l’aube était déjà levée, un peu déçus ! Mais des lumières inoubliables au moment du lever du soleil).
Vol rapide : 150km en 4h10 de vol
Pas de Touch and Go effectué pour cause d’un vent trop rapide au sol.
En vol, et en altitude : 200m, 38km/h
Atterrissage : 16 km/h, très technique, impressionnat et pas moins agréable que le premier.

En revanche avec Jurgen, l’autre pilote, le vol fut « tranquille », si bien qu’Emilie a testé 10 min de sommeil en altitude ; la prochaine fois ce sera sur le lit esquamotable, seules 10 min un peu plus silencieuses !
Atterrissage en utilisant le « drop machin » !
Avec au bout du champ la récup’, super efficace !

Côté montgolfières : 2 ont été gonflées
Altenburger bier : sébastien, Jean-Phi, Kristin et Berndt
OFAJ : Marion, Volker, Jessica, Steffi, Franzisca, Carolin
« Sympa de décoller après les ballons à gaz »
L’équipe de Altenburger s’est bien amusée entre les radadas sur les tournesols pour en cueillir un et bowling avec des bottes de paille.
Tentative de renard sur les ballons à gaz, ce qui a vite été abandonné pour éviter de survoler la forêt.'
Si du côté des montgolfières le rendez-vous était du côté d’un moulin pour le p’tit déj’, les ballons à gaz se sont retrouvés dans un restaurant quelques heures plus tard autour de truites, bières et autres spécialités !
Retrouvailles des deux groupes au camping en vue d’une sieste avant le repas du soir. Résultat : réveil 15 minutes avant le dîner, suivi par une douche rapide.

Départ vers 19h pour le terrain de décollage, pour le vol de trois montgolfières :
Ballon OFAJ avec Laurent, Christophe, Daniela et Sylvine
Ballon Schroeder avec Anja, Karin
Ballon Altenburger avec Renaud, Olivier et Emilie

Récup’ d’enfer et super rapide pour un vol de 20 min, atterrissage au pied d’une forêt de 20km impossible à franchir à cette heure-ci vu les vent
A l’atterrissage, l’équipe du ballon OFAJ a été surprise du nombre d’allemands à vélo qui s’est approché de la montgolfière.
Renaud aux commandes du ballon Altenburger, heureux de retrouver ses repères, même pour un vol de courte durée.
Très attentif à son matériel, Berndt a fait déplacer la toile sur le bord de la routeau fur et à mesure qu’elle était brassée.Arrivés au camping, nous avons fêté l’anniversaire de Jessica.

Retour dans les tentes pour un sommeil très court, lever prévu à 04h15 !

Réveil 04h15 (il sonna plus longtemps histoire d’être plus efficace !)
Direction BallonPlatz pour procéder au vol de 2 ballons à gaz.

A leur bord :

Avec Volker : Olivier, Jessica, Thomas, Laurent, Jean, Kristin, Carolin (avec Touch and Go)

Avec Andreas : Adrien, Franzisca, Birgit, Sébastien

Les autres furent de récup’ ! (Déconnantes of course !)

« Vol indescriptible » : plus impressionnant que le premier pour Thomas. Tentative de radada sur un champ de maïs qui s’est terminé par une récolte précoce !
Survol magnifique de lac. Touch & Go et c’est reparti ! Pendant ce temps-là, dans le camion rouge c’est la déconnade et la rigolade !
Pendant la seconde partie du vol du ballon Linde, tout le monde participa : lâcher de sable, maniement de la corde de soupape !
A l’atterrissage du ballon Linde tout le monde se retrouve pour aller déjeuner. Repas qui s’est fini par une bataille d’eau entre voitures.
La revanche s’est déroulée dans le camping, entamant notre sieste ! Mais bon, personne ne fut épargné !
Le reste de l’après-midi fut consacré au repos en vue d’une soirée barbecue, qui fut interrompue par un orage !
Et afin de ne pas finir la soirée humides, tous se rejoignirent sous un abri à côté des tentes (ou des sanitaires ?), jusque tard dans la nuit !
Voire très tard, vu que nous savions que le programme du lendemain était très souple pour le matin…
Malheureusement en ce jour nous devons déplorer l’abandon du camion rouge qui a décidé de lâcher ceux qui étaient allés faire quelques courses pour le soir !

La grasse matinée (9h) fit du bien à tout le monde !
Le reste de la matinée se déroula tranquillement.
Le déjeuner fut suivi de la projection de quelques films de Volker :

• Le décollage de la Gordon Bennett à Arc et Senans en 2003
• Les séquences filmées depuis le début de notre séjour

Fin d’après-midi sportive et joyeuse avec la balade à bord de vélos-rail : répartis en groupes de 4 , nous nous sommes installés sur des vélos qui parcouraient la campagne sur des rails sur une distance de 5 km.

Génial de se faire balader, pendant que deux autres pédalent !
Fous rires et tamponnages garantis !

Repas au camping autour de pâtes à la « Capucine », vraiment trop bonnes ! accompagnées d’une salade de fruit où chacun pourra dire « c’est moi qui l’ai faite ! ». Génial cet esprit d’équipe !

Dommage que la pluie nous ait également accompagnés !

Matinée tranquille en vue de notre vol de l’après-midi !

Volker nous a organisé un dernier vol pour que tout le monde ait volé deux fois !

Avant le vol, répartition des tâches entre ceux qui restent pour ranger et les autres qui iront faire des courses pour le barbecue à BallonPlatz !

Barbecue dans lequel on peut relever une petite note française : pomme de terre au barbecue ! accompagnées bien évidemment de Wurzst !

17h début des préparatifs du ballon qui emportera Capucine, Marion et Jean-Philippe pour un vol d’instruction de Claude ?

Je ne sais pas si c’est l’habitude de les voir se gonfler ou si c’est que nous étions l’après-midi, mais j’ai trouvé que le ballon s’est rempli plus vite que les fois précédentes.

18h30-19h début des préparatifs des ballons à air chaud OFAJ et Schroeder.

Finalement seul le ballon OFAJ partit, Franzisca et Jessica ne voulant pas prendre le risque de voler vers Leipzig sans radio…

Le retrouving de l’OFAJ était donc composé de toutes les personnes qui restaient au sol !

A bord du ballon OFAJ, Adrien, Renaud et Agathe firent un beau vol et décidèrent de faire un court Touch & Go au milieu des pommes de terre !

Champ qui ne porta pas chance à leur retrouving qui s’embourba avec l aremorque dans le chemin d’exploitation.

La suite du vol permit à Karin, Adrien et Sylvine d’assister à un joli coucher de soleil et à la formation de nuages annonciateurs de pluie.

Dès la nacelle posée quelques gouttes tombèrent sur la toile accélérant le rangement du matériel ! Ce qui n’évita pas à la moitié de l’enveloppe d’être mouillée quand l’averse tomba !

Vraiment pas évident de ranger tout ça ! Et puis il faudra la ressortir rapidement pour la ventiler et la sécher !Retour de la moitié du retrouving trempée au camping, tous espérant pouvoir prendre une douche pour se réchauffer !

Notre dernière soirée en Allemagne est désormais commencée, elle se fera autour du barbecue et du baptême de tous les français pour leur premier vol en ballon à gaz.

Nous avons formé un cercle et un par un Volker et Claude nous baptisèrent par le sable et le champagne suivis d’une élocution de Franzisca sur chacun d’entre nous avec remise de diplôme !

Moment solennel !

Ensuite il y a eu le baptême de Volker et d’Amélie par nous tous avec rite du baptême de ballon à air chaud avec remise de cadeau : un pyjama signé par tous et avec un dessin de Séb dans le dos !

La soirée continua bien arrosée… non pas par la pluie, mais par le champagne et autour de bananes en chocolat cuites au barbecue, le tout flambé au rhum ! Tout simplement génial !

La soirée dura tard dans le nuit (trop tard et trop bruyante au goût de la gardienne du camping qui vint nous faire une visite !)

Cette nuit-là la tente la plus à l’écart eu deux pensionnaires supplémentaires que les ronflements de Goetz empêchaient de dormir !

D’ailleurs ils empêchèrent tout le monde de s’endormir rapidement !

Nous nous sommes levés de bonne heure afin de vider nos tentes et les nettoyer au maximum afin que nos amis allemands n’aient plus qu’à les démonter et les plier !!

8h30 départ de Jessica et de Stéphanie emmenées par Goetz à la gare de Bitterfeld.

Répartition des sacs dans les coffres.

Et voilà déjà 9h30, heure de notre départ direction Berlin !

Au revoir toujours trop rapides !

Et nous voici partis !

Arrivée à Schoenefeld où nous laissons nos bagages en consigne, pas très pratique de faire du tourisme avec 15 kg de bagages sur le dos !
Il est 12h30 et nous partons pour le centre de Berlin et nous disons au revoir à Volker, Franzisca et Anja en les remerciant encore une fois pour cette semaine mémorable.
En espérant que nous nous reverrons bientôt !
Stage gaz des frères Leys ? Stage montagne des Carroz qui pourrait accueillir le camp OFAJ ?